nous le nourrissons pour l’instant de croquettes, d’un lait de croissance destiné au sevrage des chèvres, de céréales sans gluten mélangées à des sardines à la tomate… il n’est pas encore totalement « propre ». considérant tout comme un terrain de jeu et d’exploration, il se disperse et vide parfois même plusieurs fois la litière de ses copeaux, mais ce n’est pas bien grave tout ça, c’est normal, il est encore jeune, le temps est à l’œuvre, il faudra juste penser à le vermifuger. il teste, il découvre, il faut l’encourager, l’amuser à manger une sauterelle, le féliciter s’il nous rapporte un rat. nous le laissons agir sans jamais le menacer de sanction. encore enfant, il n’a pour souci que l’expérimentation de ses forces dans le monde qui l’entoure. hausser le ton pourrait perturber son système limbique et neutraliser toute capacité à absorber des informations par un effet de stress. ne jamais crier, donc. même s’il salit les draps : cela risquerait d’en faire un être craintif et l’inhiber, il faut au contraire toujours l’encourager à faire. en songeant à tout cela, on ne peut que redoubler de vigilence sur nous même, en considérant nos gestes souvent trop brusques, en maîtrisant nos humeurs, il nous invite à faire attention. nous souhaitons plus que tout au monde le voir gagner en confiance, qualité indispensables pour en faire non seulement un bon chasseur mais avant tout un sujet équilibré susceptible de vivre librement.
ce
petit animal n’a pas vraiment de nom. par habitude, nous l’appelons comme le précédent,
qui a disparu en février dernier, probablement emporté par un renard ou un
sanglier et qu’on appelait tigrou. nous espérons que sa curiosité ne le précipitera
pas dans la gueule du loup.
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