ne le dis à nul autre qu’au sage
(la foule aime bien se moquer)
c’est la vie
dont je veux faire ici l’éloge
celle qui désire
dans les flammes
dans les flammes
dans la
fraîcheur des nuits d’amour
où tu reçus la vie et où tu la donneras
te saisit un sentiment singulier
en regardant la bougie qui brûle en silence
tu n’es soudain plus prisonnier de la distance
ici dans la pénombre
voilà que t’entraîne un désir nouveau
qui te comblera davantage encore que le précédent
soudain, plus aucune distance ne te semble
insurmontable,
même à perte de vue
tu y voleras et fasciné,
amant de la lumière,
tu te verras, ô papillon, consumé
aussi longtemps que tu n’auras pas compris ça
que tu dois sur cette terre pleine de ténèbres
« devenir ce que tu es »
tu ne seras ici bas qu’un hôte de passage
d’après selige sehnsucht / gœthe
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