Le plus difficile, c'est de se tenir chaque jour au plus simple.
Apprendre à ne pas courir derrière ses chimères, se réjouir d'un pas qui vient juste après l'autre. Peu importe si la terre colle et alourdit la semelle. Derrière cette monotone cadence, se cache le seul vrai bonheur, celui de la patience.
Le jardinier n'a pas besoin de réciter de litanies ; tracer la voie de son plantoir dans le sol nu et collant et se dire que les choses suivent leur cours. Il n'a d'autre morale que celle, imperturbable, de la patience.
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