lundi 19 mars 2012

les greffes





il lui arrive de sortir malgré le crachin. Après quelques enjambées, il s’immobilise devant un arbre, s’accroupit devant une plante dont j’ignore le nom, il ne bouge plus : il observe. Au beau milieu du champ, il peut rester des heures sans rien dire. Quoi ? Je n’en sais rien. Il écoute comme d’autres de la musique la nature. Pas un obstacle ne se dresse sur son chemin qu’il ne serait en mesure de franchir ; de son regard, il embrasse tout ce qui s’offre à ses yeux. Combien de fois, en l’observant, ne me suis-je dit que c’est l’essentiel qui nous manque ?

samedi 17 mars 2012

diapason



le chant cuivré du merle moqueur se rit du matin comme du soir, il suffit de l’entendre pour se sentir perché