mille broussailles

Une fermette dans son jus ; c'est exactement ce dont on rêvait.
Elle aura échappé au saccage pavillonnaire rustique-plastique, aux lifting-rafistolages à grands coups de truelle, à des mises aux normes préfabriquées.

Si jolie jusque dans les frimas de l'hiver...
Authentique avec ses vieilles pierres, ses gracieuses fissures et ses coquettes toiles d'araignées,
il nous faudra réveiller cette belle avec la plus grande des douceurs.
Car derrière l'évidente beauté de façade... des années de broussailles



Branche après branche, avec patience.

un nouveau visage


enfin aux rayons du soleil

mauvaise herbe

C'est quoi, une mauvaise herbe ?
Quand on regarde la nature avec amour,
plus aucune herbe ne saurait être "mauvaise".
Comment ne pas sursauter quand on vous parle de mauvaise herbe
(à détruire, ça va de soi).


C'est au milieu de friches échevelées, délirantes, que nous avons surpris à notre arrivée, en juin, ces orchidées superbes, épanouies, si belles et si nombreuses, au milieu d'herbes non pas mauvaises mais folles.

à côté de la maison...

À côté de la maison
Les cent plantes que j'ai plantées
Sont livrées
À la seule humeur du temps

2 temps 3 mouvements

Il a fallu deux jours de juin, entre deux averses, aux ouvriers de Monsieur L***, charpentier à Saint-A***, pour enlever les tuiles sur une structure qui menaçait de s'écrouler avant de la bâcher. Travail d'urgence absolue : les tonnes de tuiles au dessus de notre tête, sur une toiture mal conçue, effondrée à deux reprises depuis une quinzaine d'années, menaçait très sérieusement de nous tomber sur la tête. Mais seule l'excellente qualité d'un bâti ancien (murs de 80 cm, pierres de silex et mortier à la chaux) pouvait résister à l'outrage des intempéries.








Ouf, nous voilà hors d'eau.



Enfin... Reste juste à construire une nouvelle charpente avant l'hiver que l'on couvrira de tuiles anciennes.

naissance du potager

D-Day.
L'endroit idéal en somme.

Yum-yum...

, nous définissons à grands coups de bêche des parcelles carrées et rectangulaires.

une première butte dans laquelle il installe illico presto 4 plants de courgettes

merci les lombrics).



potimarrons
vieilles poutres sur les ruines de la petite grange effondrée.


Et le 14 juillet, nous pouvons déjà faire visiter notre jardin à un ami allemand. Victoire !


Petit à petit, le jardin prend forme...




Il faut penser à tout.


Et courgettes de pavoiser.



nos chers insectes auxiliaires s'occuperont de réguler les flux des parasites


le nombre de nos protégés augmente

d'un élégant coup de sabot pour bien tasser la terre.

amoureusement bichonné



les premiers à venir

On arrose...
On arrose...
On arrose...





On arrose les chous bien alignés...
















On arrose...
Chous brocolis,
chous rouges,
chous verts lisses...


















On arrose...
Salades,
Chous raves,
Poirées,

Je ne sais toujours pas ce que je vais regarder ce soir à la télé. De façon, on n'a plus de télé.
























Alors on s'occupe: Et tous les soirs, juste après le repas, peu avant le coucher du soleil, dans la belle lumière dorée, on arrose encore et toujours. Du temps de cerveau disponible.


La nuit se lève peu à peu,
Saisis par la beauté de la lumière, nous nous apprenons à sentir monter l'espoir du lendemain.


vie continue

belle endormie

Il avait plu toute la matinée quand nous sommes arrivés à l’Ânerie le 12 juin en début d'après midi, juste avant le rendez vous chez le notaire à 15 heures.

C'était humide mais magique : dans son cadre intact de verdure, la fermette et ses 4 hectares au milieu des bois, accessible par un long chemin de terre, inhabitée depuis une quinzaine d’années, ruisselait littéralement de nature.